01 September 2006

Troisieme journee a Phnom Penh, le depaysement commence a s attenuer avec de nouvelles decouvertes chaque jour... Mais aussi plusieurs difficultes, souvent difficile a gerer :
1. Les cambodgiens comprennent QUE DALLE en general, particulierement les motodop drivers (deja mentionne precedemment)Ca atteint des sommets surtout quand tu t adresses a un vieux qui ne sais meme pas ou est le monument d independance ou le marche central ! La carte n est generalement pas d une grande aide, leur sens de l orientation ne fonctionnant probablement pas comme le notre... Solution -> utiliser le khmer pour les noms de lieux, generalement c est plus efficace (bien qu il faille repeter le mot 7 ou 8 fois pour obtenir la bonne prononciation...) et en ce qui concerne les tariffs, partir bas et rester sur de soi tout en gardant le sourire ( comme partout j imagine, sauf que la, il n ont pas l air d avoir une idee precise de combien coute la course... Probleme du aux khmers rouges qui avaient aboli tout le systeme de monnaie, dou l absence de repere dans ce domaine peut etre ?)
2. Les MARCHES, visuellement c est rigolo, colore et bien fourni, mais au niveau olfactif et sensation generale c est l ASPHYXIE ! Imaginez des etalages de poisson rance, viande douteuse sous toute les fomes possibles et imaginables, woks remplis de mets inquietants entre lesquels il faut zigzaguer en faisant attention aux flaques de ... de quoi en fait ? urine, sauce de poisson, boue ou simplement eau de pluie ? Bref, le tout chauffe a 40 degres sous des parasols et des baches en plastique. Mais ca c est pour le cote bouffe. Le reste, fripes, soie, artisanat, CD, DVD et faux en tout genre (montres, au grand plaisir de Jean)est un peu plus civilise, a des prix relativement corrects (mais qui me paraissent exhorbitants par rapport a l inde !). Il y a donc plusieurs marches, que nous visiterons probablement plus en profondeur quand notre seuil de tolerance a la chaleur et a la crasse aura baisse un peu...
3. Les MENDIANTS. 1 jambe, pas de jambes, chaise roulante, paralyse, aveugle, lepreux enfant a l oeil humide, il y a le choix, il sont partout. Difficile de savoir combien donner, a qui, comment... Pour les enfants, hors de question de donner car ca entretient une logique de dependance et peut etre meme qu ils ne voient jamais la couleur du fric, immediatement recupere par leur "boss" (selon les guides). Pour les handicapes, il y a le choix entre detourner le regard et penser tres fort a l angleterre ou donner -ce qui n est pas du luxe sachant qu ici, pas d AI, seulement la charite...- quelques centaines de riels (1CHF = 3500 riels)
Bref, vous l aurez compris, c est bien moins "fingers in the nose" qu en Inde, ou j etait assez protegee dans un coin touristique, petit et relativement prospere. Mais c est aussi un plus grand defi et surement une experience plus enrichissante pour nous deux, meme si on fait pas trop les fiers maintenant...
Pour finir sur une note plus positive (enfin pas tant que ca en fait) j ai aujourd-hui enfin vu un SINGE (mais dans un cage -grande- a cote d un restaurant). Un morceau de banane, une gratouille sur le ventre et le voila qui me fixait de ses grands yeux innocents en m agrippant de ses petites mains frippees... Relative satisfaction aussi concernant les chiens et chats, plutot rares dans la rue (mais peut etre moins rares que jimagine dans les woks des stands de bouffe sur le trottoir?) et assez bien en chair ...

1 comment:

Anonymous said...

Salut les jeunes, bon alors premièrement je suis quand même content de savoir que vous vous déplacez en motomachin aulieu de scooters ou rollers ou autre skate.. ;-)

secondo, jean si tu reviens avec une fausse blancpain je dis tout à ton frère (et ensuite je te parle plus)..

Bon courage, faites pas le fous (ah j'oubliais, ici il fait presque beau depuis 1 semaine)

A plus!
Dariouch