Me revoila apres une longue absence due a la paresse mais surtout a une reflexion vexante mais neanmoins assez appropriee de mon conjoint : "Tu commences a me les briser avec ton blog, en plus t auras rien a raconter en rentrant !". Mmmmh oui peut-etre.
Donc je ne m etendrai pas maintenant sur notre visite aux charniers des Killings Fields (et sur notre desarroi lorsque l on s est rendu compte que les tissus et les morceaux de bois blancs incrustes dans le sol sur lequel on marchait etaient en realite les vetements et les os des victimes des khmers rouges), ni sur notre periple a Phnom Chisor (et notre ascension laborieuse en plein soleil des 400 marches menant au sommet de la colline - "Phnom" signifiant "colline" pour les non khmerophones - et a son attraction principale : les ruines d un temple du XXeme siecle et une vue de malade sur toute la region), ni sur notre semi deception a la reserve de Phnom Tamao (reserve ou zoo ? difficile a dire... Autre interrogation : qui est le plus primate entre le gibbon qui se balance sur sa branche en se grattant l aisselle et le khmer parvenu qui secoue les grillages en braillant comme un imbecile pour faire peur aux animaux ?). Je ne vous parlerai pas non plus de l etat des routes des qu on sort du centre ville, des nids de poules qui deviennent des nids d autruche et des nuages de poussiere qui nous ont fait louer le seigneur d avoir pris un taxi ferme au prix fort de 50 dollars, quitte a entamer serieusement notre reputation inebranlable de routards de l extreme...
Je pourrais par contre vous parler de notre rencontre inattendue avec une troupe de proselytes chretiens venus tout droit de Singapour pour retablir les orphelins de la CPCDO dans le droit chemin et leur enseigner la bonne parole de Jesus.
Ils ont donc debarque en tuk tuk mercredi matin, les bras charges de cahiers et de materiel (discreditant totalement les pauvres cadeaux que nous venions d acheter genereusement aux enfants, en tout et pour tout 1 ballon, deux petites jeux de balle, une corde a sauter, du vernis a ongle et des accessoires a cheveux pour les filles...). A peine notre cours d anglais termine, c est parti : chansons chretiennes avec choregraphies, un peu a la Macarena, pendant que le "chef" essaie de nous convaincre de venir visiter une eglise methodiste voisine avec lui apres avoir dejeune avec le pasteur bien sur... "Plutot mourir" nous exclamons nous (mentalement) de concert et nous nous esquivons une premiere fois.
Malheureusement, le lendemain, les intrus sont toujours la et il me faut a nouveau endurer le discours evangeliste de ce brave Singapourien pendant que Jean (le petit malin) fait semblant d etre tres occupe a enseigner les subtilites des expressions idiomatiques brittaniques les plus complexes ("What time is it ? It is twenty past ten")a Sopheap et Lon.
Finalement je n y tiens plus et lui suggere : "Dont you think we should let them freely choose their religion ?". Apres une bref rictus de vexation, mon interlocuteur reaffiche son sourire extralarge et entreprend une apologie du christianisme qui est "la seule religion comportant les vraies valeurs, contrairement au bouddhisme qui est centre sur l individu et ne prend pas en compte l amour du prochain, le partage et l empathie". Ah bon, c est pourtant l impression que j avais eue, en voyant les centaines de pelerins offrir fruits et riels aux mendiants devant les pagodes de la ville... "D ailleurs ce nest pas pour rien qu en Occident, pays majoritairement chretien, il n y a plus de guerres ni de pauvrete" poursuit il. C est vrai, d ailleurs les pays chretiens ne font jamais la guerre, regardez les USA...
Bon j arrete la ma critique car il faut savoir que ces gens on tout de meme finance et construit l annee passee un nouveau sol en dur pour l orphelinat, un vrai toit en metal (et plus en paille) et des coffres pour que chaque enfant puisse avoir un endroit ou mettre ses (peu nombreuses) affaires personnelles. Le Jesus-Brainwashing est donc le prix a payer ameliorer le quotidien des enfants. Un moindre mal donc. Il reviennent donc tous les 6 mois environ passer du temps avec les enfants et verifier que tout se passe bien dans leur petit protectorat.
Jeudi a donc ete notre dernier jour a l orphelinat, a cause du festival Pchoum Ben qui commence et durant lequel beaucoup d enfants retournent dans le peu de famille qui leur reste en province. C est la fete des fantomes. Si j ai bien compris, en gros, il faut visiter un max de pagodes possibles et offrir du riz ou mieux si on peux (j en ai pas encore vu offrir du caviar pour le moment) aux esprits des morts de ta famille. Et comme les esprits se baladent de pagode en pagode, tu maximises tes chances si tu offres du riz dans chaque pagode.
La religion est un peu etrange ici, dans les temples les buddhas font schmolitz avec les Vischnus et les Shivas, on dirait qu ils ont le posterieur entre deux chaises comme on dit. Et l ambiance pagode (du moins pendant le Pchoum Ben Festival) n a rien a voir avec le silence respectueux et le recueillement des eglises chretiennes occidentales : ici c est priere au porte voix, des enfants qui courent, crient et chahutent pendant que les parents papotent entre deux batons d encens et que des petits vendeurs proposent aux gens de changer leurs gros billets en petites coupures a offrir aux mendiants ou aux esprits (et donc indirectement aux moines, qui ne font vraiment pas pitie, bien replets dans leur drap orange).
Voila, je pourrais encore vous raconter bien plus, mais je suis pas non plus au Cambodge pour recevoir le prix Pulitzer du blog de voyage, j ai des trucs a visiter moi (et des billets de bus pour HoChiMinhVille a acheter !).
Lia Huey !
(récits de voyages, en fait plutôt asiatiques que forestiers, mais on se comprend)
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22 September 2006
15 September 2006
Me voila donc encore en train d augmenter le PIB cambodgien par le biais de cet Internet Cafe dont je suis desormais une habituee : "Souasday, can I use the internet ?". Je sais meme ou sont les toilettes maintenant (la premiere fois, je m etais trompee avec la porte de la douche, ou j ai croise Chung Li en train de se secher... oups....mais c est comme ca, ici, les gens habitent derriere leur magasin et quand tu vas dans leurs toilettes, c est un peu comme si tu rentrais dans le monde mysterieux de l habitat khmer.... Plus si mysterieux que ca en fait, puisque la plupart des maisons donnent sur la rue et sont depourvues de porte, c est un peu du reality TV mais en live, tu vois Song Siphong allonge sur le canape devant le dernier Jackie Chan (oui oui, celui de 1988), pendant que sa chere et tendre recoud le pantalon du petit dernier alors que le cadet pedale comme un detraque avec son tricycle sur le carrelage, manquant de justesse le "stupa" familial, petit temple de recueillement bouddhiste qui se trouve dans toutes les maisons, souvent surkitch, agremente de petites lumieres bleues ou de guirlandes de noel, quand c est pas un de ces gros chats chinois avec la patte qui se balance d avant en arriere...
Apres une semaine d' "orphelination intensive", c est donc assez epuisee que j ecris ce blog... Apres avoir dormi 6 ou 7 heures par intermittence (voyages aux toilettes incessants de l un ou l autre d entre nous, toujours pas tres bien immunises aux bacteries khmeres...), le reveil sonne a 6.30.
Apres une douche rapide, un croissant quelque part si on trouve, on enfourche la becane pour 25 minutes de course folle dans cette ville de cingles (elue fierement ville aux routes les plus dangereuses de tous les pays asiatiques par le Cambodian Daily, avec une augmentation de 3% d accidents mortels par an...), le nez s imbibant gaiement de gaz d echappement et les yeux fixes sur ld' hypothetiques tuk tuks caches derriere ce gros 4X4 qui pourraient debouler par la droite, ou sur ce mec a moto qui roule a contresens sur la voie de velos, ou sur les camions a bananes qui te frolent dangereusement, non sans t avoir prealablement eclate les tympans de leur klaxons.... On traverse donc l immense Russian Boulevard, qu on pourrait appeler Avenue des Universites, aux noms les plus prestigieux (Royal university, Institute of Foreigne Languages - oui, foreigne avec un E -), et surtout plus vendues aux USA les unes que les autres (American school of Cambodia, American High School...).Ca doit etre un gage de qualite, un peu comme le label rouge pour les poulets...
Bref, au panneau "Northbridge University" on tourne a droite pour s engager dans un chemin digne d une epreuve du Camel Trophy : boue, trou, flaque geante qui s apparente presque a un mini lac les jours de pluie... Jean traverse les obstacles en veritable heros de la cambrousse pour nous mener a l orphelinat a l heure, c est a dire 8.30, debut du cours d anglais des petits (petit se referant surtout a la taille en fait, puisqu a notre grand etonnement, les enfants que nous prenions pour des bouts de chou de 6 a 10 ans ont pour la plupart 13 ou 14.... Vive les carences et le riz matin midi et soir !). Et c est parti pour 1.30 de rabachage et repetition d un maximum de mots, verbes et formules qui pourraient leur etre utiles dans un avenir quelconque : "I am happy" enonce-je clairement. " AYAAAM HAAAAPIIIIIII !" repondent-ils tous en choeur. - I am sad.
- AYAAAM SSAAAAAA !
- I am tired.
- AYAAAAAM TAAYYAAA !
- I am angry.
- AYYAAAAM AAAAANNNTRI !
(oui, ca fait un peu camp d endoctrinement des jeunesses hitleriennes parfois, je sais....). Bref, a 10h, acheves, alors que l on n'aspire qu a un petit instant de repit et une gorgee d eau fraiche, Srey Nit, Srey Neit, Dina, Phearun et les autres entament l offensive : pendant qu un te saute dans le dos, l autre t enfourne un livre d images dans la main pour que tu lises, tandis que le troisieme te supplie a coup de "Mommy, mommy, mommy !" (oui tout d un coup je me retrouve avec 46 enfants et aucun souvenir des accouchements...) de jouer avec lui a "Classico", une sorte de "Cantacoulege" a la khmer pour ceux qui connaissent... C est aussi sans compter les grandes declarations "I love John" regulierement inscrit au feutre au tableau au milieu d un gros coeur et les assaults de calins par les petits, plus discretement par les grands qui se contentent de s appuyer sur toi ou de te tenir la main...
A onze heure, profitant du "bol de riz time" des enfants, on s echappe dans un resto du coin pour enfin souffler un peu et se recueillir au milieu des mouches et des odeurs de porc grille, poulet marine, poisson frit ou boeuf fume... A l aide du precieux lexique de mon guide et de gestes equivoques je suis aujourd hui parvenue a expliquer au fils de la patronne que "la viande, non". La plupart des gens etant assez opaques au concept de vegetarisme ici, j ai presque crie victoire a l arrivee de mon assiette de legumes sautes... Vive le Lonely Planet. A 13h, l esprit aussi vide que l estomac plein de riz, nous nous redirigeons vers l orphelinat, ou Jean a pour mission d enseigner le francais au tresorier, un vieux beau de 35 ans qui espere faire sensation et percer dans la jet set en sortant "Bonjour, comment allez vous ?" a ses confreres. Pendant ce temps, je prepare le contenu du cours des grands (oui, je presente tous mes respects posterioriques a mes anciens enseignents, je n avais jamais realise qu un cours, il faut quand meme le preparer, et que en effet c est pas de la tarte de faire le pitre pendant 1 heure 30 afin de capter l attention et de faire rentrer le moindre truc dans le crane de ces ados...). J essaie de remplacer la methode du "repete apres moi comme un ane trysomique" recommandee par l institutrice habituelle, Srey Touch, par des questions et des reponses, une methode bien plus didactique destinee a l appropriation mnesique par les eleves du contenu pedagogique et intrinseque de l expose (oui, tout ca).
Une fois encore, a 15.30, je suis achevee (d autant plus quand Jean papote ou ricane avec les eleves au lieu de m aider a instaurer un semblant de discipline dans cette classe, sacrebleu). S ensuit une discussion sympathique avec les eleves, ou ils nous font part de leur histoire personnelle souvent tragique (9 fois sur 10 , des parents seropositifs decedes), de leur ambition professionnelle ("I want sing a song" = j aimerais etre chanteur, ou " I want to be a lawyer" pour la plus decidee), ou de leur langue (notre khmer s enrichit de jour en jour : "Souasdey ! Soksabay ?", nous pouvons maintenant negocier les prix, saluer, dire au revoir, envoyer balader les tuk tuks qui nous harcelent : "Te oh kohn")... Nous leur parlons de la Suisse, de nos traditions (moment inoubliable aujourd hui, quand Jean a entrepris de leur expliquer a grands renforts de croquis ce qu est la fondue - cf flickr -) et finalement re-enfourchons notre motocyclette pour regagner nos penates..... Experience donc tres eprouvante mais aussi tres tres gratifiante( cliche, oui, mais neanmoins vrai !). Ce qui m amene a vous tirer ma reverence et a vous souhaiter une bonne journee/nuit ou tout ce que vous voudrez.
(Si j ai le courage demain, je vous parlerai de la mesaventure policio-motocycletale de cet apres midi... Oui, nous avons experimente personnellement la celebre corruption cambodgienne, aka "Tu as fait une infraction de la route, tu es touriste, donne moi une liasse de dollars et on en parle plus"...)
Au fait, vous pouvez desormais voir des illustrations photographique de notre periple a l adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/16187957@N00/
Apres une semaine d' "orphelination intensive", c est donc assez epuisee que j ecris ce blog... Apres avoir dormi 6 ou 7 heures par intermittence (voyages aux toilettes incessants de l un ou l autre d entre nous, toujours pas tres bien immunises aux bacteries khmeres...), le reveil sonne a 6.30.
Apres une douche rapide, un croissant quelque part si on trouve, on enfourche la becane pour 25 minutes de course folle dans cette ville de cingles (elue fierement ville aux routes les plus dangereuses de tous les pays asiatiques par le Cambodian Daily, avec une augmentation de 3% d accidents mortels par an...), le nez s imbibant gaiement de gaz d echappement et les yeux fixes sur ld' hypothetiques tuk tuks caches derriere ce gros 4X4 qui pourraient debouler par la droite, ou sur ce mec a moto qui roule a contresens sur la voie de velos, ou sur les camions a bananes qui te frolent dangereusement, non sans t avoir prealablement eclate les tympans de leur klaxons.... On traverse donc l immense Russian Boulevard, qu on pourrait appeler Avenue des Universites, aux noms les plus prestigieux (Royal university, Institute of Foreigne Languages - oui, foreigne avec un E -), et surtout plus vendues aux USA les unes que les autres (American school of Cambodia, American High School...).Ca doit etre un gage de qualite, un peu comme le label rouge pour les poulets...
Bref, au panneau "Northbridge University" on tourne a droite pour s engager dans un chemin digne d une epreuve du Camel Trophy : boue, trou, flaque geante qui s apparente presque a un mini lac les jours de pluie... Jean traverse les obstacles en veritable heros de la cambrousse pour nous mener a l orphelinat a l heure, c est a dire 8.30, debut du cours d anglais des petits (petit se referant surtout a la taille en fait, puisqu a notre grand etonnement, les enfants que nous prenions pour des bouts de chou de 6 a 10 ans ont pour la plupart 13 ou 14.... Vive les carences et le riz matin midi et soir !). Et c est parti pour 1.30 de rabachage et repetition d un maximum de mots, verbes et formules qui pourraient leur etre utiles dans un avenir quelconque : "I am happy" enonce-je clairement. " AYAAAM HAAAAPIIIIIII !" repondent-ils tous en choeur. - I am sad.
- AYAAAM SSAAAAAA !
- I am tired.
- AYAAAAAM TAAYYAAA !
- I am angry.
- AYYAAAAM AAAAANNNTRI !
(oui, ca fait un peu camp d endoctrinement des jeunesses hitleriennes parfois, je sais....). Bref, a 10h, acheves, alors que l on n'aspire qu a un petit instant de repit et une gorgee d eau fraiche, Srey Nit, Srey Neit, Dina, Phearun et les autres entament l offensive : pendant qu un te saute dans le dos, l autre t enfourne un livre d images dans la main pour que tu lises, tandis que le troisieme te supplie a coup de "Mommy, mommy, mommy !" (oui tout d un coup je me retrouve avec 46 enfants et aucun souvenir des accouchements...) de jouer avec lui a "Classico", une sorte de "Cantacoulege" a la khmer pour ceux qui connaissent... C est aussi sans compter les grandes declarations "I love John" regulierement inscrit au feutre au tableau au milieu d un gros coeur et les assaults de calins par les petits, plus discretement par les grands qui se contentent de s appuyer sur toi ou de te tenir la main...
A onze heure, profitant du "bol de riz time" des enfants, on s echappe dans un resto du coin pour enfin souffler un peu et se recueillir au milieu des mouches et des odeurs de porc grille, poulet marine, poisson frit ou boeuf fume... A l aide du precieux lexique de mon guide et de gestes equivoques je suis aujourd hui parvenue a expliquer au fils de la patronne que "la viande, non". La plupart des gens etant assez opaques au concept de vegetarisme ici, j ai presque crie victoire a l arrivee de mon assiette de legumes sautes... Vive le Lonely Planet. A 13h, l esprit aussi vide que l estomac plein de riz, nous nous redirigeons vers l orphelinat, ou Jean a pour mission d enseigner le francais au tresorier, un vieux beau de 35 ans qui espere faire sensation et percer dans la jet set en sortant "Bonjour, comment allez vous ?" a ses confreres. Pendant ce temps, je prepare le contenu du cours des grands (oui, je presente tous mes respects posterioriques a mes anciens enseignents, je n avais jamais realise qu un cours, il faut quand meme le preparer, et que en effet c est pas de la tarte de faire le pitre pendant 1 heure 30 afin de capter l attention et de faire rentrer le moindre truc dans le crane de ces ados...). J essaie de remplacer la methode du "repete apres moi comme un ane trysomique" recommandee par l institutrice habituelle, Srey Touch, par des questions et des reponses, une methode bien plus didactique destinee a l appropriation mnesique par les eleves du contenu pedagogique et intrinseque de l expose (oui, tout ca).
Une fois encore, a 15.30, je suis achevee (d autant plus quand Jean papote ou ricane avec les eleves au lieu de m aider a instaurer un semblant de discipline dans cette classe, sacrebleu). S ensuit une discussion sympathique avec les eleves, ou ils nous font part de leur histoire personnelle souvent tragique (9 fois sur 10 , des parents seropositifs decedes), de leur ambition professionnelle ("I want sing a song" = j aimerais etre chanteur, ou " I want to be a lawyer" pour la plus decidee), ou de leur langue (notre khmer s enrichit de jour en jour : "Souasdey ! Soksabay ?", nous pouvons maintenant negocier les prix, saluer, dire au revoir, envoyer balader les tuk tuks qui nous harcelent : "Te oh kohn")... Nous leur parlons de la Suisse, de nos traditions (moment inoubliable aujourd hui, quand Jean a entrepris de leur expliquer a grands renforts de croquis ce qu est la fondue - cf flickr -) et finalement re-enfourchons notre motocyclette pour regagner nos penates..... Experience donc tres eprouvante mais aussi tres tres gratifiante( cliche, oui, mais neanmoins vrai !). Ce qui m amene a vous tirer ma reverence et a vous souhaiter une bonne journee/nuit ou tout ce que vous voudrez.
(Si j ai le courage demain, je vous parlerai de la mesaventure policio-motocycletale de cet apres midi... Oui, nous avons experimente personnellement la celebre corruption cambodgienne, aka "Tu as fait une infraction de la route, tu es touriste, donne moi une liasse de dollars et on en parle plus"...)
Au fait, vous pouvez desormais voir des illustrations photographique de notre periple a l adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/16187957@N00/
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